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Agence ou mandataire en Immobilier

Agence ou mandataire en Immobilier
On aime bien opposer, c'est un fait. Droite ou gauche en politique, PSG ou OM en foot, Parisien ou provincial, ... On aime bien cliver. Pour l'immobilier, ce que l'on présente comme une révélation n'est qu'une extension du domaine de la prospection. En effet, dans les agences, ce sont souvent des négociateurs, habilités, collaborateurs qui vous reçoivent. Rarement l'Agent Immobilier, porteur de la Carte.

Une distinction simple

Depuis la loi ELAN, on n'a plus le droit de se tromper. Seul le titulaire d'une carte de transaction peut se revendiquer Agent Immobilier. C'est à dire qu'il a le privilège du nom et de la définition de métier. Si il souhaite travailler avec des collaborateurs il lui faudra les habiliter. Peu importe qu'ils soient salariés ou indépedants, les personnes qui travaillent dans l'immobilier doivent le faire sous l'autorité d'une carte délivrée sous certaines conditions par les CCI. Alors on ne va pas lister ici ces conditions, on les trouve sur les sites des organismes compétents. Mais il est certain que la première condition pour exercer dans l'immobilier sera d'avoir un casier judiciaire vierge. Cela peut rassurer les clients, mais c'est aussi pensé de manière à éloigner le plus possible des personnes mal intentionnées de la profession. Un professionnel de l'immobilier peut être amené à manipuler des fonds, c'est un fait. Mais il est parfois au contact de personnes naïves, fragiles ou crédules. La Loi met en oeuvre tout son possible pour les protéger d'un acte de malveillance. C'est aussi pour cela que la profession tente de cadrer le plus finement possible les personnes habilitées.

Se mettre au service du client

Car c'est un métier de conseils et de services que l'immobilier. On ne produit pas un bien matériel, mais on assure la transition de propriété entre des personnes, qu'elles soient morales ou physiques. C'est à ce titre qu'un particulier va faire appel à un conseiller immobilier, qu'il ait le titre d'agent immobilier ou non. En se mettant à la place du client on se rend bien compte que pour lui la carte T importe peu. C'est une façon pour le professionnel de pouvoir attester de ses compétences. Mais on ne rentre pas dans une boulangerie en demandant au boulanger une copie de son BTS ou dans une pharmacie en demandant les autorisations dues à la personne qui nous accueille. Le professionnel de l'immobilier doit offrir un service irréprochable et ce pour deux raisons principales. La concurrence aujourd'hui est rude. Un service approximatif et les cliens iront voir un autre interlocuteur. C'est la Loi du Marché là aussi. L'autre raison, la profession est souvent villipendée et les querelles de clocher entre agence et mandataires y sont pour quelque chose. A tel point que le code de déontologie a été obligé de préciser qu'on ne pouvait pas dénigrer un confrère.  

Respecter le code de déontologie

Depuis que les réseaux de mandataires ont émergé en effet, les agences immobilières se sentent en danger. Un peu comme les taxis avec Uber, ils considèrent que l'on menace leur monopole parfois chèrement acquis. Au prix d'un fonds de commerce et d'années de dur labeur. C'est malheureusement l'évolution des métiers avec Internet qui impose son bon vouloir. On ne peut pas interdire cette évolution, pas plus qu'on ne peut l'anticiper. Agences et mandataires se sont livré une guerre des mots qui est parfois déportée sur le terrain et dont les vrais victimes sont les clients et l'image de la profession. C'est une erreur d'aiguillage bien compréhensible face à une situation nouvelle, mais souhaitons que cela s'apaise. En effet, il y a énormément de chose à construire ensemble, dans le respect de cette belle profession. Les agences immobilières et leur vitrine ont encore de beaux jours devant eux. Il suffit juste peut être de prendre en compte que trop d'agences ont ouvert ces dernières décennies, et que le secteur ne peut pas faire vivre autant de professionnels sous la forme d'agence. Les mandataires de leur côté doivent faire attention à ne pas encourager les pratiques de recrutement aveugle. Avec le MLM souvent ce sont des amateurs que l'on mélange aux professionnels et que l'on lâche sur le terrain. Le métier demande un minimum de formation de compétences et de qualités commerciales. A chacun d'être vigilant et de mettre en place les bons partenariats pour une évolution intelligente et des clients satisfaits!